ADRESSE
En vous promenant rue de la Victoire, à la hauteur des n° 47 à 51, vous tomberez devant un panneau de la Ville de Paris qui marque l’emplacement de l’ancien hôtel Chantereine, où résidèrent Joséphine de Beauharnais et le jeune général Bonaparte en 1796...
La rue de la Victoire ne prit ce nom qu’en 1797, en l’honneur de la victoire de la campagne d’Italie par Bonaparte. Elle s’appelait autrefois rue Chantereine (où chante la rainette).
Entre 1776 et 1778, l’architecte François-Victor Pérard de Montreuil (voir aussil’hôtel de Botterel-Quintin) construisit, dans un but spéculatif, deux hôtels particuliers : le premier pour le marquis d’Argenson, le deuxième (illustrations 1 et 2) aussitôt loué au marquis de Ségur qui y installa sa maîtresse, l’actrice Julie Carreau. Rappelons qu’à cette époque, l’actuel 9e arrondissement, n’ était encore qu’un faubourg de Paris à la mode et que nombre d’aristocrates y logeaient leur maîtresse, souvent des comédiennes en vue, dans des maisons de campagne communément appelées folies (souvent de la taille d’un pavillon). La rue de la Victoire ne prit ce nom qu’en 1797, en l’honneur de la victoire de la campagne d’Italie par Bonaparte. Elle s’appelait autrefois rue Chantereine (où chante la rainette).
Entre 1776 et 1778, l’architecte François-Victor Pérard de Montreuil (voir aussil’hôtel de Botterel-Quintin) construisit, dans un but spéculatif, deux hôtels particuliers : le premier pour le marquis d’Argenson, le deuxième (illustrations 1 et 2) aussitôt loué au marquis de Ségur qui y installa sa maîtresse, l’actrice Julie Carreau. Rappelons qu’à cette époque, l’actuel 9e arrondissement, n’ était encore qu’un faubourg de Paris à la mode et que nombre d’aristocrates y logeaient leur maîtresse, souvent des comédiennes en vue, dans des maisons de campagne communément appelées folies (souvent de la taille d’un pavillon).
En 1795, Jospéhine de Beauharnais loue cet hôtel à Julie Carreau, qui en avait fait l’acquisition. En 1796, Napoélon Bonaparte, après son mariage avec Joséphine, s’y installe et y loge notamment le 9 mars 1796, avant de repartir en Italie rejoindre son armée.
En mars 1798, Napoléon Bonaparte acquiert l’hôtel Chantereine auprès de Julie Carreau. La légende dit que le coup d’Etat du 18 Brumairea été organisé dans cet hôtel après son retour d’Egypte.A partir du 11 novembre 1799, après son coup d’Etat, Bonaparte s’installe au Petit Luxembourg. Il offre en 1806 l’hôtel Chantereine à son aide de camp, Charles Lefebvre-Desnouettes (l’épouse de celui-ci, Marie Rolier est la fille de l’intendant de Madame Mère). En 1862, lors de l’ouverture de la rue de Châteaudun, l’hôtel Chantereine sera détruit. La frise mythologique du salon a toutefois été conservée au musée de la Malmaison.Aujourd’hui, le nom Chantereine n’a pas totalement disparu du paysage du 9e arrondissement. En effet, n’hésitez pas à entrer dans la cour du n° 39 rue de Châteaudun : la grille d’entrée porte encore le nom "Bains Chantereine". Au fond subsistent un corps de logis et deux ailes avec un joli décor de colonnes et de corniche dorique. Il s’agit de l’ancien Théâtre Olympique, construit en 1796 par Louis-Emmanuel Damesme. A partir de 1807, ce lieu devint une salle de bal et de concerts avant d’être transformé par l’architecte François Delanoy (auteur de la galerie Vivienne) en établissement de bains. C’est aujourd’hui le cadre d’un établissement proposant des activités de ralaxation : Qee. La cour des Bains Chantereine, qui communiquait autrefois avec la rue Chantereine (rue de la Victoire), est restée très pittoresque et nous replonge au début du XIXe siècle.
Franck Beaumont. Sources : Guide du Promeneur 9e, La Nouvelle-Athènes. Insolite-Napoleon-Bonaparte-a-habite-le-9e-arrondissement
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